Le terme "sokushinbutsu" est un concept et une pratique uniques qui ont émergé au Japon, principalement entre les 12e et 19e siècles. Il fait référence à l'auto-momification, une méthode extrême de décomposition du corps utilisée par certains moines bouddhistes dans le but d'atteindre l'illumination spirituelle et de devenir une sorte de bouddha vivant.
La pratique du sokushinbutsu était associée à l'école bouddhiste Shingon qui se trouve principalement dans la région montagneuse du Japon, notamment au nord de l'île de Honshu et dans la région de Yamagata. Les moines qui entreprenaient cette pratique extrêmement difficile étaient considérés comme des saints et vénérés par les fidèles.
Le processus de sokushinbutsu était long et douloureux et pouvait durer jusqu'à plusieurs années. Les moines devaient se soumettre à un régime alimentaire strict et austère, principalement composé de graines et de noix, ce qui réduisait considérablement leur teneur en graisse corporelle. Ensuite, ils devaient suivre un régime encore plus strict, à base de graines de sapin et d'eau toxique extraite de l'arbre urushi, connue pour ses propriétés de conservation des corps.
La dernière étape consistait à être enfermé dans un cercueil en bois étroit où ils méditeraient jusqu'à ce que la mort survienne. Au cours de cette méditation, les moines étaient censés chanter des sutras, boire un thé spécial et frapper des cloches afin de chasser les vers et les vers de leur corps.
Si un moine réussissait à gérer toutes les étapes sans décomposition, il était considéré comme un sokushinbutsu réussi. Son corps momifié était alors placé dans un temple et vénéré comme un objet de dévotion religieuse.
Cependant, il est important de souligner que le sokushinbutsu était une pratique extrêmement rare et réservée à seulement quelques moines. La plupart des tentatives échouaient, soit parce que le processus était interrompu ou parce que le corps ne se momifiait pas correctement. En raison de cette rareté, il n'y a qu'un petit nombre de sokushinbutsu connus et préservés aujourd'hui.
De nos jours, le sokushinbutsu est considéré comme une pratique inhumaine et extrême, et il est interdit au Japon, comme la plupart des formes d'auto-mutilation ou d'automomification.
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