"Rogernomics" est le nom donné à la politique économique mise en place en Nouvelle-Zélande dans les années 1980 par le gouvernement de David Lange, dirigé par le ministre des Finances, Roger Douglas. Ce nom est dérivé de la combinaison des prénoms "Roger" et "économie" (economics en anglais).
Le terme "rogernomics" est utilisé pour décrire une série de réformes économiques radicales mises en place dans le but de libéraliser l'économie néo-zélandaise, réduire la dépendance de l'État et accroître l'efficacité globale. Les principales mesures de ces réformes ont inclus la déréglementation, la privatisation, la libéralisation des marchés financiers, la réduction des barrières commerciales et la réforme du secteur public.
L'objectif de ces changements économiques était de sortir la Nouvelle-Zélande de la crise économique dans laquelle elle se trouvait à cette époque, caractérisée par une inflation élevée, des dépenses publiques importantes et des déficits budgétaires. Le gouvernement souhaitait également s'aligner sur les principes du néolibéralisme en mettant en avant la libre concurrence et l'efficacité du marché.
Les réformes de rogernomics ont été mises en œuvre au milieu des années 1980 et ont été immédiatement controversées. D'un côté, les partisans soutenaient que ces mesures allaient stimuler la croissance économique, réduire le chômage et améliorer le niveau de vie. D'un autre côté, les opposants pensaient que les réformes allaient accroître les inégalités sociales et provoquer la disparition de certaines industries néo-zélandaises.
Les résultats de ces réformes économiques ont été mitigés. Bien que certaines industries aient souffert, l'économie néo-zélandaise s'est globalement redressée au cours des années qui ont suivi la mise en place des rogernomics. Le pays a connu une période de croissance économique soutenue, la discipline budgétaire s'est améliorée et des secteurs comme celui des exportations ont prospéré grâce à l'ouverture des marchés internationaux.
Aujourd'hui, les rogernomics sont toujours considérés comme un tournant majeur dans l'histoire économique de la Nouvelle-Zélande. Les réformes ont remodelé le paysage économique du pays et ont établi une base pour une économie plus libérale axée sur le marché. Toutefois, les conséquences sociales des rogernomics, notamment en ce qui concerne les inégalités, font toujours l'objet de débats et de critiques.
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