Le terme "makila" fait référence à une canne traditionnelle basque, à la fois œuvre d'art et objet utilitaire. Originaire de la région du Pays basque, en France et en Espagne, la makila est fabriquée à partir du bois de l'arbre d'ubati (sorbier des Oiseleurs).
La fabrication d'une makila est un processus long et complexe. Tout d'abord, le bois de l'arbre d'ubati est collecté et séché pendant plusieurs mois, voire plusieurs années, pour atteindre la rigidité nécessaire. Ensuite, le bois est découpé selon la taille et la forme souhaitées. La partie supérieure de la tige est souvent décorée avec des motifs gravés, des lanières de cuir, des métaux précieux et des incrustations d'ivoire.
La poignée de la makila est généralement en corne ou en métal, avec une extrémité souvent agrémentée d'une pointe en métal ou en corne, appelée "mordagnera", qui peut être utilisée pour marcher sur des terrains accidentés ou pour se défendre.
La makila ne sert pas seulement de canne de marche, mais elle a également une dimension symbolique importante. Elle est souvent offerte en signe d'honneur ou de respect, notamment aux personnalités qui visitent le Pays basque. Elle est également utilisée lors de cérémonies et de danses traditionnelles.
La makila est un objet emblématique de la culture basque et témoigne du savoir-faire artisanal de la région. Elle est appréciée pour sa qualité esthétique, son utilité pratique et sa signification culturelle. Aujourd'hui, les makilas sont souvent vendues comme objets de collection ou de décoration, mais elles continuent également d'être utilisées comme cannes fonctionnelles par les habitants du Pays basque.
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