L**'hystérosalpingographie** est un examen de radiologie qui permet de visualiser l'utérus ainsi que son col et les trompes de Fallope.
On commence par introduire dans le vagin un spéculum. Ensuite on place sur le col de l'utérus une sonde ou des pinces selon la morphologie du col, afin d'assurer l'étanchéité entre l'utérus et le matériel d'injection. Ensuite on gonfle le ballonnet et on injecte dans l'utérus, puis dans les trompes, un produit de contraste, souvent à base d'iode, qui est opaque aux rayons X. On prend ensuite plusieurs clichés radiologiques au fur et à mesure de la diffusion du produit. On suit le parcours dans l'appareil génital du produit, lorsqu'il remplit puis désemplit l'utérus. Remarque : Cet examen ne permet pas l'exploration des ovaires. Cet examen nécessite un test Beta HCG négatif le jour de l'examen, réalisé dans les 48h avant ("test de grossesse par analyses de sang"), la prise d'antispasmodiques la veille au soir et les heures qui suivent l'examen, et éventuellement d'antibiotiques oraux et vaginaux la veille et les jours qui suivent l'examen.
Cet examen est réalisé entre les jours 8 et 14 du cycle, avant l'ovulation mais après les menstruations. Dans cette phase du cycle l’endomètre est fin et est plus facilement analysable. Chez la femme ménopausée l’examen peut être pratiqué à tout moment, de préférence en dehors de la période de saignement.
Le gynécologue délivre une ordonnance pour obtenir le produit de contraste et parfois des ovules ainsi que des antibiotiques qui permettent de neutraliser les germes potentiellement présents à l'entrée du col de l'utérus de manière à éviter une infection de la cavité utérine et des trompes.
En cas d’allergie à l’iode ou d’une autre allergie qui pourrait avoir une influence, une prémédication à base d’antihistaminiques ou de corticoïdes est prescrite par le médecin, à prendre la veille et le jour de l’examen.
Le radiologue explique en détail à la patiente le processus de l'examen et la rassure sur d'éventuelles craintes. Il doit également bien informer la patiente sur les dangers éventuels de l'examen pour que sa décision soit éclairée.
Cet examen se pratique vessie vide. Il est inconfortable mais souvent indolore, une gêne et une douleur équivalente à celle des menstruations peuvent être occasionnées lors de l'injection du produit de contraste.
L’hystérographie est contre indiquée dans plusieurs cas. Elle est notamment peu recommandée en cas de grossesse car cela pourrait avoir des conséquences sur le fœtus. Elle est aussi déconseillée lors d'infection génitale.
La durée de l'examen peut varier en fonction de l'anatomie et du nombre de clichés nécessaire. L'examen en lui-même ne dure que 5 minutes, mais avec la préparation nécessaire il dure généralement une trentaine de minutes.
La patiente doit en premier lieu vider sa vessie, puis elle devra être vêtue d'une blouse d'examen et s'installer ensuite sur la table de radiologie.
Il y a d'abord un premier cliché sans l'ajout du produit de contraste qui permettra par la suite de visualiser l'appareil génital. On introduit ensuite le produit de contraste avec du matériel à usage unique. À l'aide d'une petite sonde positionnée dans le col utérin, un liquide à base d'iode est introduit dans l'utérus puis les trompes, il s'agit du produit de contraste, pour qu'il ne sorte pas immédiatement pas le col, on gonfle un ballonnet de manière que le produit remonte vers les trompes.
Des clichés sont pris en cours de remplissage de l'utérus et des trompes suivis d’un cliché tardif (20 minutes après la fin de l’examen).
Pour introduire le produit iodé, on fait tenir une extrémité en plastique sur le col utérin en aspirant l’air contenu dans celle-ci à l’aide d’une seringue vide. On injecte alors tout doucement le produit de contraste dans l’utérus.
Si l'injection est faite lentement, la patiente ne ressent le plus souvent aucune douleur.
Parfois, au lieu d'utiliser une extrémité en plastique, la préhension du col peut s’effectuer avec une pince. Le produit est alors injecté à l’aide d’une canule métallique. Cette méthode ne se fait qu'en cas d'échec de la technique décrite plus haut (dans 10 à 20 % des cas).
Après l’examen un petit saignement peut apparaître ainsi qu'un léger écoulement du produit utilisé.
La patiente peut reprendre une activité normale. Parfois, des antibiotiques sont prescrits.
Des douleurs que l'on peut comparer à celles des règles ou de crampes utérines peuvent persister pendant quelques minutes à quelques heures après l'examen.
L’hystérographie se termine par la réalisation d’un compte rendu. Celui-ci est remis à la patiente et à son médecin. Le gynécologue reçoit les résultats et les explique à la patiente. Si des douleurs anormales ou de la fièvre apparaissent dans les jours suivants l’examen, il faut en avertir les spécialistes.
Toute intervention sur le corps humain, même conduite dans des conditions de compétence et de sécurité maximales, comporte un risque de complication.
Les incidents les plus couramment rencontrés sont :
D'autres risques, plus rares cependant, peuvent survenir :
L’hystérosalpingographie est indiquée dans différents cas. Elle peut être prescrite pour un bilan de stérilité, de fausses couches à répétition. Elle peut aussi être effectuée s’il y a un accouchement prématuré ou des saignements d'origine utérine.
Cet examen est en fait une exploration complémentaire lors de la découverte d'une image échographique anormale.
Contre indications L’hystérosalpingographie est contre indiquée en cas de :
Grossesse ; Infection génitale évolutive
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Source d'origine : hystérographie. Partagé avec Licence Creative Commons Attribution-ShareAlike 3.0
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