Qu'est-ce que mandchoukouo ?

Le Mandchoukouo, également connu sous le nom d'État du Mandchoukouo ou du Manchoukouo, était un État de facto situé dans le nord-est de la Chine entre 1932 et 1945. Il a été créé par l'occupation japonaise de la Mandchourie et était dirigé par le dernier empereur de Chine, Puyi, qui avait été le dernier empereur de la dynastie Qing.

Le Mandchoukouo a été proclamé en 1932, après que l'armée japonaise ait envahi la Mandchourie en 1931. Puyi a été choisi par les Japonais pour être le chef de l'État, mais en réalité, il était sous leur contrôle et le pays était largement administré par les militaires japonais. Le Mandchoukouo était donc largement considéré comme un État fantoche japonais.

Le régime du Mandchoukouo avait pour objectif de promouvoir la colonisation japonaise de la Mandchourie et d'exploiter les ressources naturelles de la région. Les Japonais ont tenté de moderniser l'économie de la Mandchourie, en particulier l'industrie lourde et l'exploitation minière. Cependant, ces tentatives de modernisation ont été entravées par l'absence de volonté des Japonais à investir dans la région.

Le Mandchoukouo a également été marqué par une répression sévère contre la population chinoise. Les Japonais ont tenté d'assimiler la population locale en promouvant la culture et la langue japonaise et en supprimant la culture chinoise. De plus, de nombreux Chinois ont été forcés de travailler dans des conditions de travail inhumaines pour les entreprises japonaises.

Le Mandchoukouo était largement rejeté par la communauté internationale et n'a été reconnu que par quelques pays. La fin du Mandchoukouo est survenue en 1945, lorsque l'Union soviétique a envahi la Mandchourie en soutien aux Alliés pendant la Seconde Guerre mondiale. Puyi a été capturé par les Soviétiques et emprisonné pendant plusieurs années.

Ainsi, le Mandchoukouo est souvent considéré comme une période sombre de l'histoire de la Chine, marquée par l'occupation japonaise et l'exploitation des ressources de la Mandchourie au détriment de la population locale.