Les "assassins" sont des individus qui se livrent à l'activité d'assassinat, c'est-à-dire le meurtre prémédité d'une personne souvent pour des motifs politiques, religieux, idéologiques ou pour des gains personnels. Le terme "assassin" provient de l'arabe "hashshashin" qui signifie "fumeur d'herbe" en référence aux membres de la secte des Nizârites, une branche de l'ismaélisme qui a émergé au XIe siècle en Iran et en Syrie.
Les membres de cette secte étaient réputés pour leur stratégie de terreur envers leurs ennemis, notamment les leaders politiques, religieux ou militaires. Les Nizârites étaient connus pour recruter des jeunes hommes vigoureux et leur inculquer une idéologie extrémiste basée sur un code strict de loyauté envers leur chef, Hassan-i Sabbah. Ces "assassins" étaient prêts à sacrifier leur vie pour exécuter les ordres de leur chef et semer la terreur parmi leurs ennemis.
L'image des assassins a été popularisée en Occident grâce aux récits de voyageurs comme Marco Polo et d'autres explorateurs du Moyen-Orient. Ces récits souvent exagérés et sensationnels ont alimenté la perception d'une secte d'assassins fanatiques prêts à tout pour atteindre leurs objectifs.
Cependant, il est important de noter que les "assassins" décrits dans ces récits étaient en réalité une petite faction armée de la secte Nizârite et ne représentaient pas l'ensemble de l'ismaélisme. Au fil du temps, le terme "assassin" est devenu synonyme de meurtrier sans lien direct avec la secte Nizârite ou l'ismaélisme.
Aujourd'hui, le terme "assassin" est utilisé pour décrire toute personne qui tue délibérément une autre personne dans divers contextes, que ce soit dans le cadre de crimes organisés, de conflits armés ou d'opérations terroristes. Les assassins peuvent être motivés par des raisons politiques, économiques, personnelles ou idéologiques.
Il convient de souligner que l'assassinat est considéré comme un acte criminel dans la plupart des sociétés et est puni en conséquence par la loi. Cependant, dans certains cas, des groupes ou des individus peuvent justifier leurs actes d'assassinat comme une forme de résistance ou de lutte contre l'injustice, ce qui soulève des questions complexes sur la moralité et l'éthique de ces actes.
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